Par exemple, ici le collaborateur reçoit des ordres et/ou des critiques d'un de ses collègues , qui se comporte comme son supérieur - et qui, lui lance constamment des moqueries, y compris par courrier.
Dans ce cas ici, le supérieur hiérarchique du salarié se livre de manière récurrente et dans des termes humiliants à une critique de l'activité de ce dernier, notamment en présence d'autres salariés.
Dans cet exemple de harcèlement moral, le supérieur hiérarchique profère des propos blessants et humiliants de manière répétée.
Ici, le collaborateur fait l'objet de multiples mesures vexatoires, comme par exemple : l'envoi de message contenant des remarques péjoratives sur un ton très dur propre à le discréditer, des reproches sur son "incapacité professionnelle et psychologique" ou sa présence "nuisible et inutile", le retrait des clés de son bureau, sa mise à l'écart du comité directeur, la diminution du taux horaire de sa rémunération.
Il s'agit ici de confier à un collaborateur des tâches qui ne correspondent pas à ses compétences, et donc d'opérer des retenues sur salaire injustifiées, ou encore de le discréditer auprès de ses collègues.
Pour résumer, un comportement agressif du supérieur hiérarchique traduisant une volonté de restreindre les fonctions du salarié - autrement dit, le rétrograder sans aucune explication.
Par exemple : "Comment on peut engager des bons à rien comme cela ?!'' ou encore "Si vous ne savez pas porter, vous n'avez qu'à pas prendre des métiers d'homme !"
Ici il s'agit de confier au collaborateur, de manière habituelle, une tâche qui dépasse ses capacités et qui met en jeu sa santé.
Par exemple, installer un salarié dans un local exigu, sans chauffage et sans les outils nécessaires au travail, avec interdiction d'échanger avec ses collègues.
Mais aussi : le fait de s'opposer à ce qu'un collaborateur reprenne ses fonctions après un transfert d'entreprise ou encore de l'obliger à prendre ses congés pour l'écarter de ses fonctions.
Ne pas fournir les outils essentiels au travail, comme un ordinateur, une téléphone ou même un bureau - et constitue un exemple de harcèlement moral.
Par exemple, un collaborateur qui reçoit de multiples avertissements dont aucun n'est fondé et sans reproche préalable.
Ici l'employeur ou le manager fait pression constamment sur le collaborateur : par exemple avec de nombreuses convocations à des entretien liées à des procédures disciplinaires.