Un arrêt de travail doublé d’un accompagnement médicamenteux sont généralement nécessaires dans la gestion du burn-out.
Face à une suspicion de burn-out, plusieurs questionnaires -scientifiquement validés- peuvent venir en renfort des médecins (génraliste, du travail, psychiatres):
En fonction de la gravité du syndrome, il n’est pas rare de se voir prescrire un arrêt de travail de plusieurs mois. Le ministère du travail préconise également un accompagnement psychologique (psychothérapie par exemple) associé à un traitement anti-dépresseurs.
Voir notre article : Etes-vous en burnout ? Faites le test
Cette prise en charge doit être réfléchie et construite de concert entre les différents intervenants (médecine du travail, médecin généraliste, spécialiste et médecin conseil de la CPAM).
Cela permettra de mettre le doigt sur ce qui s’est passé pour le salarié et d’identifier précisément les conditions de travail.
Le retour à l’emploi s’organise lui aussi, et cette étape est primordiale tant pour le collaborateur que pour l’employeur. Une -voire plusieurs- visite de pré reprise est organisée avec la médecine du travail pour tout arrêt supérieur à trois mois.
A l’issue de cette visite, la médecine du travail peut soumettre des adaptations du poste de travail par exemple, ou encore des formations, afin de fluidifier le reclassement ou la réorientation du collaborateur si nécessaire.
Un travail « sur soi » est également indispensable, en amont de la reprise, afin que le salarié mette toutes les chances de son côté pour la vivre au mieux.
Très souvent, les victimes de burn-out, ressentent une crainte face à la perspective de retour au travail. Ces craintes sont liées principalement à la perte de confiance en ses capacités professionnelles, et donc en soi: peur du regard des autres, peur d’échouer dans les tâches qui sont confiées, peur de rechuter également.
Voir notre article : Le burn-out est-il une maladie professionnelle ?
Le burn-out peut être considéré comme une étape dans la vie de la personne, qui lui donne l’opportunité de réfléchir à ses envies profondes, au sens qu’elle souhaite donner à sa vie et à son activité professionnelle. Ainsi, il n’est pas rare de voir se construire un nouveau projet professionnel -sans que cela implique nécessairement de renoncer au poste occupé.