L’association FCE France - dont l'objectif est de développer la représentation économique des femmes dans le monde du travail, pointe du doigt la corrélation entre prise de responsabilités et stéréotypes machistes. Ma Bonne Fée fait le point !
A croire que la prise de poste par une femme ne peut pas être dû à ses compétences, ou ne peut pas être compatible avec sa condition de femme !
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Contrairement aux hommes, être une femme et être à la tête d’un mandat ne signifie pas automatiquement une autorité et une légitimité naturelle. Trop souvent, les femmes sont confrontées à des phénomènes d’infantilisation, de déstabilisation et d’exclusion. Entre signe de rejet, parole excluante, sourire infantilisant, dos qui se tourne ou haussement des épaules, nombreuses sont ces micro-attaques envers les femmes cheffes - leur donnant le sentiment d’être une « intruse ».
Mais l’égalité femme-homme ne se résume pas seulement à un combat pour la parité ou l’égalité salariale : même si les femmes touchent encore 20% de moins en moyenne que leurs homologues masculins, aujourd'hui le véritable enjeu du sexisme au travail est la prise de postes et de mandats à responsabilités.
Les femmes doivent prendre conscience qu'elles ont un rôle à jouer au sein des organisations. Bien trop souvent, elles sont poussées à se surinvestir pour compenser le manque de reconnaissance dont elles souffrent.
Les femmes représentent 45% de la population active, mais seulement 30% des créateurs d’entreprises et 10 à 15% détiennent des mandats économiques. Voici quelques chiffres à titre d’exemple :
Pour résumer : il y a encore beaucoup de chemin à parcourir en terme de sexisme au travail...