Alors que nous sortons d’une période inédite, le burn-out, aussi appelé « épuisement professionnel », ainsi que la détresse psychologique des collaborateurs n’ont jamais été aussi élevés.
Tandis que 44% des salariés se déclarent en détresse, dont 17% en « détresse élevée », le taux de dépressions critiques plafonne à 36%.
« Le taux de burn-out a doublé en un an, culminant à 2 millions de personnes en burn-out sévère », a ainsi constaté Christophe Nguyen, à la tête du cabinet Empreinte Humaine
Les managers se sont révélés être en première ligne lors de la crise. Ils représentent la population la plus exposée avec 52% d’entre eux en détresse psychologique. L’épuisement professionnel (burn-out) , les concerne également 1,5 fois plus que le reste des collaborateurs.
En ce qui concerne les télétravailleurs, le taux de détresse psychologique est également très élevé. Le taux représente 46% d’entre eux, contre 40% des collaborateurs en présentiel.
La globalisation du télétravail n’a pas été aisée pour tout le monde. Il est important de souligner qu’un tiers de la population déclare que le télétravail n’est pas compatible avec la nature de son emploi. Malgré tout, 41% d’entre eux ont dû travailler à distance, d’après une étude Randstad Employer Brand Research, réalisée en janvier 2021.
Le télétravail a également eu un impact sur le nombre d’heures travaillées, et donc sur le rythme de vie des salariés: 7% d’entre eux ont vu leur nombre d’heures augmenter tandis que 8% l’ont vu baisser.
Malgré tout, plus de la moitié des salariés en télétravail ne souhaitent pas « revenir au bureau comme avant ». Bien que sept salariés sur dix pensent qu’un retour en présentiez est « nécessaire pour la cohésion d’équipe ».
Ils manifestent également une crainte de ne pas pouvoir tenir les mêmes amplitudes horaires que lors des confinements.
Voir notre article : Etes-vous en burnout ? Faites le test
Globalement les salariés expriment leur inquiétude quant à l’avenir. Malgré un déconfinement effectif et la sortie de crise progressive, le contexte et la crise économique demeurent des sujets de préoccupations pour 22% d’entre eux qui s’inquiètent pour leur poste.
Les jeunes sont la première cible de ce contexte difficile. Notamment ceux qui ont du s’intégrer sur le marché du travail en plein bouleversement économique et sociétal.
Ainsi, quasiment un tiers des moins de 24 ans craint d’être au chômage cette année, contre 16% des 55 ans et plus.