Cultiver l’empathie peut améliorer les relations et l’environnement de travail. On vous explique en quoi c’est le cas et surtout, comment développer cette qualité !
L’empathie est la capacité à comprendre et à s’identifier aux émotions d’une autre personne. Concrètement c’est réussir à comprendre ce que notre interlocuteur ressent sans pour autant se laisser emporter par nos propres ressentis et perceptions. Être capable d’empathie permet forcément de cultiver des relations plus authentiques. Une qualité que l’on va forcément rechercher parmi les membres d’une équipe ou parmi les managers au sein d’une entreprise.
Si la communication est rompue, difficile d’interagir avec fluidité entre membres de l’équipe. Difficile surtout de se sentir bien sur son lieu de travail si on ne se sent pas suffisamment en confiance pour exprimer ses émotions : la frustration de n’avoir pu travailler sur tel ou tel sujet, l’impatience devant l’absence d’évolution possible au travail… Pourtant, moins on en parle, plus le sujet peut devenir explosif. Alors pour veiller à ce que chacun s’exprime en temps voulu, il est essentiel de créer un terreau fertile à ce que chacun se sente libre de le faire, sans jugement de la part des managers et des collègues.
Se sentir compris et entendu peut aussi avoir pour conséquence un meilleur engagement de toute l’équipe. Si par exemple, un manager accepte pendant un temps difficile pour l’un des collaborateurs de moduler ses horaires de travail, celui-ci sera probablement plus motivé pour se donner à fond en temps voulu. En sens inverse, un manager qui se sent en sécurité pour exprimer ses émotions ou difficultés à son équipe pourra peut-être également compter sur eux pour l’assister à ce moment-là. Bref, on en revient à la base : se sentir bien et en sécurité pour être soi-même au travail a forcément des conséquences positives sur notre productivité !
L’empathie n’est pas quelque chose de naturel pour tout le monde. Il reste qu’il est possible de développer cette qualité. Vous pouvez le faire par exemple :
Exercer vous à l’écoute empathique : veillez à vraiment écouter votre interlocuteur sans déjà penser à ce que vous allez répondre et sans l’interrompre. Dans cette forme d’écoute active, l’objectif est de ne pas juger, minimiser ou tenter de trouver une solution. Et bien souvent dans ces cas-là, votre interlocuteur (qui se sent écouté) ira plus loin dans son partage et pourra véritablement exprimer ce qu’il ressent.
Quel besoin se cache derrière ce qu’exprime votre interlocuteur ? Est-ce un besoin de clarté, de cohérence, de reconnaissance, de partage, de considération ? Vous pouvez tenter de comprendre et poser la question à votre interlocuteur. Cette recherche, recommandée par la Communication Non Violente (CNV) vous aidera tous les deux à aller à la racine du problème ou du sujet.
Les émotions des autres ne vous appartiennent pas, veillez à ne pas l’oublier. Inutile de vous laisser submerger par ce que chacun exprime. Tentez simplement d’accueillir ce qui vous est formulé avec bienveillance, tout en prenant du recul sur la situation.