Quelle que soit l’entreprise, son secteur d’activité ou sa maturité sur le sujet de l’emploi des Travailleurs Handicapés, les idées reçues sont souvent les mêmes Essayons de balayer simplement les plus fréquentes…
Idée reçue n°1 :
Si la personne en fauteuil roulant symbolise les personnes handicapées sur les portes des toilettes adaptées et sur les places de parking réservées, le fauteuil roulant n’est utilisé que par 1 % des Travailleurs Handicapés.
Le champ du handicap est bien plus large qu’on ne l’imagine. 85 % des handicaps sont invisibles : la déficience visuelle, la déficience auditive, les maladies cardiaques, l’asthme, la dépression, les maladies évolutives comme la sclérose en plaques ou la spondylarthrite, les troubles musculo-squelettiques, la mucoviscidose, la myopathie, la leucémie, mais aussi les phobies invalidantes, les allergies, les problèmes moteurs, la dyslexie, le diabète, le cancer, le SIDA… peuvent être reconnus comme situations de handicap.
Idée reçue n°2 :
Handicap et compétence sont des notions totalement décorrélées. Tous les postes peuvent, a priori, être occupés par une personne handicapée. Le handicap ne remet en cause ni le potentiel, ni la compétence de la personne handicapée.
De nombreuses solutions (techniques, organisationnelles, humaines, financières…) permettent de compenser le handicap.
Idée reçue n°3 :
Les technologies évoluent très vite. Elles offrent des solutions parfois surprenantes ; assez simples à mettre en oeuvre :
Idée reçue n°4
90 % des Travailleurs Handicapés n’ont besoin d’aucune adaptation de leur environnement de travail.
Pour les autres, c’est souvent simple et les coûts liés à un éventuel aménagement peuvent être pris en charge par l’entreprise ou financés, au moins partiellement, par l’Agefiph :