Portes qui claquent, nouveau look, problème d’acné et engueulades sur à peu près tous les sujets… C’est officiel, votre enfant traverse sa crise d’adolescence !
Cette sympathique crise identitaire est plus ou moins difficile à traverser selon les ados. Au cours de cette période, les jeunes tentent de trouver leur place en tant qu’individus au sein de leur famille et de la société. Malheureusement pour vous, cette quête passe presque toujours par une phase d’opposition et des conflits.
Alors, comment faire pour préserver malgré tout le lien avec votre enfant ? Voici quelques conseils pour vous aider à traverser cette zone de turbulences.
1. Intéressez-vous à lui
Votre enfant grandi, il change et évolue. Pour construire une relation de confiance avec votre lui, il est important de connaître ses goûts, de savoir comment il vit et ce qui l’intéresse. Oui je sais, vous n’allez pas forcément trouver beaucoup d’intérêt à Tik Tok, aux tutos de make up ou à FIFA, mais essayez quand même de garder l’esprit ouvert. Même si les adolescents sont grands, ils ont encore besoin de l’attention de leurs parents !
Essayez de trouver des moments dans la semaine pour faire une sortie ensemble, pour regarder un film ou simplement pour discuter le temps d’un trajet en voiture. N’hésitez pas non plus à faire connaissance avec ses amis en les invitant chez vous, cela vous permettra de mieux comprendre leur petit monde.
2. Ne faites pas trop de critiques
Aimez-vous être critiqué à longueur de journée ? Bien sûr que non. Votre ado non plus. Les critiques, les jugements et les reproches sont avant tout des sources de stress et d’émotions désagréables qui dégradent beaucoup les relations parents/enfants et peuvent déclencher un isolement ou de l’agressivité de la part de votre ado.
Souvenez-vous que votre enfant a toujours besoin d’approbation et de confiance. Ne faites pas seulement d’éloges quand il a une bonne note, soulignez ses qualités et ses réussites au quotidien.
Voir notre article : Mieux comprendre l'adolescence
3. Soyez clair et cohérent
Il ne s’agit pas non plus de ne rien dire et d’être laxiste avec votre ado. En tant que parent, c'est à vous de définir les paroles et les actes qui vous paraissent acceptables et ceux qui ne le sont pas. Les ados ont besoin de cadre et de limites.
Réagissez quand cela en vaut la peine et restez toujours cohérent : ne faites pas de menaces ou de promesses irréalisables. Votre enfant va vous attendre au tournant et il y a peu de chance qu’il oublie ce sur quoi vous vous êtes engagé. Si vos mots n’ont pas de sens, alors votre ado ne vous croira plus et vous perdrez votre crédibilité.
4. Restez à l’écoute
Votre ado est en opposition permanente avec vous, ses réactions, ses sentiments et ses opinions vous semblent parfois disproportionnées ? Vous n’avez peut-être pas tort, mais pour qu’il ne se renferme pas sur lui-même et ne se sente pas rejeté, il est important de l’écouter.
Il est normal de ne pas toujours être d’accord. Cependant, votre enfant a le droit de s’exprimer et d’avoir sa propre opinion et ses propres expériences. Prenez au sérieux ce qu’il vous dit, respectez ce qu’il ressent afin qu’il puisse se sentir respecté et aimé.
5. Respectez son intimité
Votre enfant aussi a son petit jardin secret. Même si vos intentions sont bonnes, ne vous laissez pas aller à lire ses messages sur son portable ou à fouiller sa chambre, au risque de perdre sa confiance. Il y a des limites à ne pas dépasser si vous souhaitez instaurer un respect mutuel entre vous.
Certains sujets comme la sexualité peuvent être délicats à aborder, alors laissez la porte ouverte à la discussion sans être trop intrusif.
6. Se rappeler que c'est une passade
La bonne nouvelle, c’est que même si cette période est quelques fois difficile à vivre, elle est aussi passagère. Dans les moments difficiles, rappelez-vous qu’il s’agit d’une phase qui ne durera pas indéfiniment.
Si toutefois vous avez l’impression que votre enfant se met en danger, où qu’il devient incontrôlable (fugues, troubles de l’alimentation, consommation de drogues et d’alcool, absence scolaire, violence, dépression…) N’hésitez pas à faire appel à un spécialiste.
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